FOOD HALL, ÎLE DE NANTES

Restauration ad hoc

Le projet de transformation des Halles de Nantes prépare une nouvelle étape de son développement avec la livraison, dès l’été 2022, du Food Hall Nantes, un espace de restauration pluriel imaginé par l’agence DLW Architectes.

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Doc. : DLW Architectes/Airstudio

Lieu emblématique de la mémoire ouvrière nantaise et de l’innovation technologique navale et mécanique, le chantier des anciennes Halles Alstom est un des plus grands projets structurants de la métropole nantaise. Après l’école des Beaux-Arts (2017), le pôle universitaire interdisciplinaire dédié aux cultures numériques de l’université (2019), l’hôtel d’entreprises innovantes French Tech Nantes (2019), voici bientôt venir La Creative Factory, et son propulseur des industries culturelles et créatives, et le Food Hall Nantes, un espace de restauration innovant en pleine osmose avec l’esprit bouillonnant de ce quartier de la création. Le projet s’implante à un endroit stratégique sur l’îlot des Halles, à proximité immédiate de l’auvent de l’école des Beaux-Arts et au croisement de la rue La Noue-Bras-de-Fer et de la rue de l’Île-Mabon. Visible depuis l’île Gloriette, le Food Hall Nantes s’inscrit naturellement sur un parcours de déambulation qui relie le centre-ville aux Machines de l’île par la passerelle Schoelcher. Avec une ouverture prévue l’année prochaine, il sera le tout premier de ce genre de restauration plurielle, créative et locale, dans le Grand-Ouest.

REGISTRE INDUSTRIEL ET VÉGÉTAL

Au sein des Halles 1 et 2 bis, il pourra accueillir quelque douze restaurateurs et 300 convives. Le projet se développe sur deux niveaux, un RDC et un R + 1 partiel. Les corners, le bar et la boutique se partagent le linéaire périphérique de la vaste salle. Les grandes tablées communes se côtoient en son cœur. L’étage en mezzanine vient couronner les espaces de corners en RDC. Cette configuration linéaire ainsi que l’aménagement de petites tables et canapés favorisent les échanges. La volumétrie est essentiellement donnée par le gabarit de la charpente existante en acier, l’enveloppe venant recouvrir celle-ci. Le système constructif utilisé pour les façades est issu de la technologie des serres horticoles et est composé d’une ossature lisible à proportions verticales recevant deux types de remplissages : du vitrage et des panneaux pleins.
En raison de fondations trop superficielles, la charpente métallique initiale a été déposée, et les pieux ont été reconstitués. Réparée, traitée et sablée, celle-ci a également été renforcée (normes, joint de dilation et porte-à-faux ajouté). Le projet envisage également une végétalisation des façades par des plantations en périphérie du bâtiment.

  • Maître d’ouvrage : Groupe Chessé
  • Architecte : DLW Architectes (mandataire)
  • BET structure : ECTS
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